

Chikungunya: recul du nombre de cas importés de la Réunion
L'agence Santé publique France a constaté mercredi "une baisse du nombre de cas importés de chikungunya en provenance de La Réunion et de l’Océan Indien" mais considère que le risque de voir apparaître de nouveaux cas autochtones dans l'Hexagone reste important.
Pour l'heure, douze foyers de transmission du chikungunya, dont le virus se transmet via des piqûres de moustique tigre et provoque de fortes fièvres ainsi que des douleurs musculaires ont été signalés, pour un total de trente huit cas autochtones, selon un bilan hebdomadaire de l'agence de santé publique.
"Malgré une baisse du nombre de cas importés de chikungunya, notamment en provenance de La Réunion et de l’Océan Indien, leur niveau contribue à l’apparition de transmissions autochtones dans l’Hexagone", souligne Santé publique France.
"Le nombre de foyers de transmission illustre le risque important de transmission autochtone de ces virus en France hexagonale. D’autres cas seront vraisemblablement identifiés y compris en dehors des zones habituelles de transmission", répète l'agence.
Depuis le 1er mai, début d'une surveillance renforcée, 833 cas de chikungunya, 624 cas de dengue et 2 cas de Zika importés l'un d'Indonésie et l'autre de Thaïlande, ont été identifiés.
Au 22 juillet 2025, 4 cas de dengue étaient en cours, selon le communiqué.
Le moustique tigre est implanté dans 81 départements et actif entre les mois de mai et de novembre.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé mardi à une action urgente pour éviter des épidémies majeures de chikungunya et estime "qu'un tiers de la population réunionnaise est déjà infectée".
Les symptômes du chikungunya sont similaires à ceux de la dengue et de la maladie à virus Zika, ce qui le rend difficile à diagnostiquer, selon l'OMS.
U.Zayed--CdE